Une conversation avec Ken Wapnick- par sudugan - 27 fŽvrier 2012

 

 

SOYEZ GENTILLE AVEC VOUS-MĉME.

 

 

J'ai eu la chance rŽcemment de mĠasseoir de nouveau avec Ken Wapnick alors que jĠassistais ˆ un atelier ˆ la Fondation pour Ç Un Cours en Miracles È ˆ Temecula, en Californie. Plusieurs de mes questions sont le rŽsultat de lĠŽcoute de deux des plus rŽcentes sŽries de CD de Ken : Ç Sur la mort et mourir È et Ç Ne jetez personne dehors È, de mme que mon voyage moment par moment ˆ la pratique de lĠunique pardon du Cours dans la salle de classe de ma vie. Comme toujours, la gŽnŽrositŽ de Ken, l'homogŽnŽitŽ, la patience, et la douceur brillent dans ses rŽponses. J'espre que vous les trouverez aussi Žclairantes et utiles que je les ai trouvŽes.

 

J'ai ŽcoutŽ votre sŽrie de CD intitulŽe On Death and Dying (Sur la mort et mourir) et jĠai quelques questions relatives ˆ ce sujet. Je pense conna”tre les rŽponses ˆ la plupart d'entre elles, mais le Cours m'a enseignŽ ˆ remettre en question tout ce que je pense savoir ; de toujours m'assurer quel enseignant intŽrieur jĠŽcoute vraiment. Donc, pour commencer, si la mort n'est pas une fin ou une libŽration, est-il possible de se rŽveiller entre les vies ou avons-nous besoin d'un corps pour le faire ?

 

Vous devez toujours revenir ˆ l'idŽe de base que le corps est dans l'esprit. Tout se situe dans l'esprit, que vous soyez incarnŽ ou non ; il ne fait aucune diffŽrence parce que le processus est toujours le mme — vous tes dans lĠesprit juste au lieu de lĠesprit faux.

 

Mais il semble que nous utilisons la forme pour retourner ˆ l'esprit. Donc aprs que je quitte ce corps – entre les vies ; quelle que soit la faon dont cela se passe – quĠest-ce qui me motiverait ˆ choisir l'esprit juste ? Parce que dans le pardon du Cours nous utilisons ce que nous percevons apparemment dŽrangeant Ç au-dehors È pour retourner ˆ l'esprit et regarder nos illusions avec JŽsus ou le Saint-Esprit. Mais si nous n'avions pas eu un corps, comment cela fonctionnerait-il ?

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C'est une bonne question. Mais c'est la mauvaise question parce que vous n'tes jamais dans le corps. CĠest pourquoi ceci une question pige en quelque sorte, une question d'ego. Alors les questions au sujet de ce qui arrive quand je meurs, quand je suis entre les vies nĠont vraiment aucun sens parce que vous n'tes jamais dans un corps. C'est toujours au niveau de l'esprit. Et vous savez quĠil y a cette ligne dans le Cours Ç toute pensŽe produit une forme ˆ quelque niveau È alors il y a toujours quelque forme parce que les pensŽes dans l'esprit seront toujours projetŽes ou prolongŽes. Mais nous avons une vue trs limitŽe qui est fondamentalement; je suis un tre humain. Je fais mes leons, je vis, je meurs, je vais quelque part d'autre et puis je dois revenir dans un corps. Mais a ne fonctionne tout simplement pas de cette faon du tout. Et puisque le temps n'est pas linŽaire ; cĠest aussi le problme. Votre question prŽsuppose la linŽaritŽ du temps et a ne fonctionne pas comme a.

Donc, il est trs difficile dĠessayer de le comprendre d'une perspective humaine. JĠai lĠhabitude de citer ce passage au dŽbut de Chapitre 17 : Ç penses-tu que tu peux apporter la vŽritŽ au fantasme, et apprendre ce que signifie la vŽritŽ du point de vue des illusions È ? Vous ne pouvez pas comprendre la vŽritŽ du point de vue du fantasme et vous ne pouvez pas comprendre la non-dualitŽ de la perspective de la dualitŽ. Vous ne pouvez pas comprendre l'esprit du point de vue du corps ; cĠest ce que ces genres de questions essaient de faire et cĠest pourquoi elles ne fonctionnent justement pas. Il n'y aucune explication satisfaisante et cĠest pourquoi les questions continuent ˆ affluer. Vous pouvez le comprendre seulement ˆ partir d'une perspective au-dessus du champ de bataille o il n'y a pas de temps et vous vous rendez compte que tout est dans l'esprit. Et puisquĠil n'y a pas de temps, c'est toujours une question qui nous est offerte ˆ chaque instant du fait de choisir l'ego ou le Saint-Esprit pour tre mon enseignant ! Alors, on ne peut y rŽpondre ˆ partir de ce cadre et cĠest ce que ces questions exigent toujours.

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JĠen ai aussi quelques-unes de plus comme cela. :)

CĠest bien.

Bon ; parce quĠen voici une autre. Il y a de nombreux passages dans le Cours o JŽsus parle spŽcifiquement du corps et la guŽrison du corps comme si c'Žtait vrai. Et alors hier dans une des classes qui enseigne au personnel, il y avait une dŽclaration qui laissait entendre que s'il nĠy avait aucune culpabilitŽ dans l'esprit nous ne pourrions pas vieillir et pourrions conna”tre un corps guŽri. Alors, si cĠŽtait le plus utile pour notre corps dans la condition que nous pensons tre ; pourrions-nous vraiment faire lĠexpŽrience dĠune guŽrison de notre corps ?

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Voyez, vous ne pouvez pas ; c'est la mme chose.

Parce que la non-dualitŽ du Cours sĠeffondre si vous essayez de lĠapporter dans la dualitŽ.

Oui, ils sĠeffondrent tous. Et ce dont vous parlez est un exemple aussi des quelques passages qui conseillent de demander au Saint-Esprit pour de l'aide spŽcifique. Le Chant de la Prire s'adresse ˆ cela. Et il y a des passages qui semblent impliquer que le corps est guŽri, tout comme au dŽbut du texte il dit que les miracles sont des choses que vous faites. Il parle d'exŽcuter des miracles. Bien ; cela va contre tout ce que le Cours enseigne. Et lĠŽnorme quantitŽ de matŽriel dit exactement le contraire : vous nĠavez pas ˆ demander de l'aide dans le monde, les miracles ne font rien, et le corps n'est pas guŽri parce quĠil n'est pas malade. Donc il y a des passages dans le Cours qui rencontrent tout le monde o quĠils se trouvent sur l'Žchelle. Et cĠest la seule faon de le comprendre. Parce qu'autrement le Cours se contredit vraiment lui-mme. Mais ce nĠest pas le cas si vous le lisez comme vous le feriez dĠun grand pome. (Et je ferai un atelier sur ceci plus tard cette annŽe). Vous ne pouvez le lire intellectuellement. Il ne se contredit pas quand vous comprenez le contenu et que vous comprenez o un passage se situe dans le plus grand schŽma de choses et l'idŽe qu'il y a quelque chose dans le Cours qui rencontre les gens o ils sont.

Eh bien, est-ce que cela signifie aussi que vous Žprouveriez la guŽrison du corps ou non de quelque manire qui n'augmenterait pas la peur pour vous et serait le plus utile ˆ votre chemin d'expiation ˆ ce moment-lˆ ?

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Oui, absolument ! Il parle dans Chapitre 2 que le miracle semble menaant lorsque vous tes dans un Žtat affaibli par la peur, ce qui signifie que la guŽrison de l'esprit semble menacŽe si vous avez besoin de cette approche de compromis. Aussi longtemps que vous pensez tre un corps, prenez soin de votre corps sous quelque forme que ce soit. Mais ˆ un moment donnŽ vous voulez rŽalisez que cela nĠa rien ˆ voir avec le corps. Mais puisque nous sommes tellement identifiŽ avec le corps il peut tre utile de se faire dire que le corps est guŽri. Mais un grand nombre de fois le corps n'est pas guŽri mais l'esprit peut lĠtre. Donc vous avez toujours besoin du contexte plus large du Cours dans lequel considŽrer des passages individuels et ne pas prendre des choses hors contexte.

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Alors, comme Žtudiant qui lit de tels passages, vous ayez juste besoin de consulter et de vous souvenir de la mŽtaphysique de base du Cours et s'il n'y a pas de corps ni de monde alors ceci nĠest vraiment pas possible parce qu'il n'y a pas de guŽrison dans le monde.

Exact. C'est une mŽtaphore Žcrite ˆ un niveau que les gens peuvent accepter ˆ lĠendroit o ils sont libres de peur.

Ce n'est jamais ˆ propos d'exŽcuter littŽralement des miracles dans la forme ?Haut du formulaire

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Non, ce n'est pas ce que le Cours dit et c'est Žvident quĠil ce n'agit pas de cela. Mais, au dŽbut, (et dans certains passages subsŽquents) il le dit. CĠest pourquoi jĠutilise toujours l'image d'une symphonie. Un trs grand conducteur possde l'ensemble de la symphonie dans son esprit. Et alors chacun des passages diffŽrents est dirigŽ pour contribuer ˆ l'ensemble. Mais il ne perd jamais de vue ce quĠest la symphonie entire. Vous devez vraiment comprendre en quoi consiste le Cours entier et puis la faon dont certains passages spŽcifiques sĠinsrent dans cela. Alors vous comprendrez que quelques-uns sont utilisŽs pour lĠeffet.  Quelques-uns servent ˆ rencontrer les gens lˆ o ils pensent tre ;  que nous sommes en quelque sorte amenŽ en haut dĠune Žchelle. Lorsque vous avez cette comprŽhension de ce quĠest la symphonie entire du Cours, alors vous ne vous faites pas attrapŽ dans ce pige parce que vous comprenez que le monde est une illusion et que le corps se trouve dans lĠesprit, lĠesprit nĠest pas dans le corps. Et comment un corps peut-il tre guŽri quand il est dit maintes et maintes fois que le corps nĠest pas malade ? Mais les passages pris hors de leur contexte sembleraient le suggŽrer. Il est donc vraiment important de comprendre lĠensemble.

Alors, voir le corps comme preuve de guŽrison de l'esprit est un retrait dans la peur?

Oui, et ce retrait dans la peur se manifeste alors lui-mme en rendant le corps rŽel et essayant de prouver que le Cours a tort. Et si mon corps est rŽel — quĠil soit malade ou guŽri — le Cours a tort et j'ai raison. Et cĠest le genre de tendance de ce que la plupart des gens font avec le Cours. C'est une faon subtile dĠessayer de prouver que le Cours a tort.

Est-ce que a fait presquĠune partie du voyage?

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Oh, oui ; c'est une partie intrinsque du voyage. Mais ce qui vous aide ˆ cheminer est juste de savoir que cĠest bien ce que vous faites. ĉtre conscient que cĠest votre ego qui le fait. Non pas que c'est terrible ou que votre ego est mauvais. Mais bien sžr quĠil va rŽsister et essayer de faire des compromis et amener Dieu dans le monde. Mais si vous savez que vous le faites, cela vous avancera tout au long.

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Un grand Un grand nombre dĠentre nous Žtudiants du Cours semblent avoir ces dŽtours de retour dans la dualitŽ. Nous pouvons trs bien conna”tre le Cours et sembler tre rendu trs loin le long de notre voyage de retour ˆ la maison et puis subitement nous essayons encore de rapporter le Cours dans le monde.

C'est juste de la peur. Soyez gentil. Comme je l'ai dit ce matin, JŽsus a dit ˆ Helen en rŽponse ˆ sa dŽtresse au sujet de ce que certains enseignants faisaient dŽjˆ avec le Cours : Ç Ne prends pas un autre chemin pour le tien mais tu ne devrais pas le juger non plus È. Les gens deviennent craintifs et ils compromettent la puretŽ de l'enseignement du Cours.

CĠest trs utile — je vous remercie.

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Le Cours dit Ç Me voici mon frre, de ta main je meurs, È se rŽfŽrant ˆ la faon dont nous utilisons inconsciemment la maladie pour punir les autres et les faire sentir coupables. Mais c'est aussi une faon pour continuer ˆ me sentir coupable, pour me punir ? Mais c'est la mme chose quand j'essaie de me jeter sur un autre corps ou le corps que je pense tre ?

Oui.

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OuiVous avez beaucoup parlŽ sur ce mme CD ˆ propos Ç quĠil n'y a rien de plus aveuglant que la perception de la forme. È Une personne peut mourir d'une maladie en phase terminale et tre toujours parfaitement en paix et dans sa pensŽe juste. Alors, dans une relation tumultueuse o vous pratiquez le pardon et n'Žprouvez pas une amŽlioration dans la forme, vous pouvez Žgalement toujours ressentir la paix ; cĠest seulement la mme idŽe psychologiquement.

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Oui.

Donc nous ne devrions jamais regarder ˆ la forme comme preuve de guŽrison de toutes sortes?

Exact.

J'ai ŽcoutŽ aussi votre CD Ç Cast No One Out È (Ne jetez personne dehors) et aussi Ç Make it about them È (Faites-le ˆ propos d'eux) le thme que vous avez recommandŽ. J'ai eu beaucoup de rŽsistance ˆ cette question. Je pensais savoir ce dont vous parliez mais ce qui revenait sans cesse dans ma salle de classe Žtait la prise de conscience ˆ quel point je ne veux pas Ç le faire ˆ propos d'eux È; je veux le faire ˆ mon sujet. Et vous dites ensuite de Ç le faire ˆ propos d'eux È mais de ne pas tre une carpette. Et ma fŽministe intŽrieure aimerait faire la remarque que toute ma vie on mĠa enseignŽ (comme ˆ beaucoup de femmes) de le faire pour tous les autres et quĠenfin jĠen suis venue ˆ bout et c'est encore lˆ. Alors, comment le faites-vous sans tre une carpette ou un traitre au fŽminisme ?

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L'idŽe de Ç le faire ˆ leur sujet È est une correction pour l'ego qui veut toujours le faire ˆ propos de moi. Vous savez ; l'idŽe que vous avez ce quelque chose de spŽcial, que j'en ai besoin et l'obtiendrai de vous, donc je semblerai tre gentil et gŽnŽreux et comprŽhensif mais je suis vraiment en train de vous cannibaliser et de vous sŽduire par tous les moyens afin dĠobtenir de vous ce que je veux. CĠest ce quĠest la particularitŽ. Dire alors de Ç le faire ˆ leur sujet È est la correction pour ceci et nĠˆ rien ˆ voir avec le fait dĠtre une carpette ou de te voir comme Žtant insignifiant. Il sĠagit seulement de te voir insignifiant comme ego.

Alors, ce qui est utile est quĠau lieu de toujours penser ˆ obtenir que mes besoins soient rencontrŽs, je pense ˆ toi. Au lieu d'tre moi-mme le point de rencontre, je fais de toi le point de convergence. Je pense avoir dit dans cette classe aussi que cela se termine de faon ˆ dire que si je le fais ˆ propos de toi, je le fais vraiment ˆ propos de nous. Ce n'est pas une question de l'un ou de l'autre. Si je le fais vraiment ˆ ton sujet – ce qui signifie que je corrige mon Žgo•sme et toujours penser que tu existes seulement pour me servir – je te vois comme une personne. Et je te vois ainsi que moi-mme comme Žtant semblables. De cette faon, je suis en train de le faire ˆ propos de nous.

Le faire au sujet de la guŽrison de notre seul esprit.

Oui, cĠest de ne pas nous considŽrer comme sŽparŽs. Mais vous devez commencer lˆ o vous tes et donc nous commenons tous dans une relation o nous le voyons comme Ç tout ˆ propos de moi È. Mme si vous tes une carpette dans une relation vous en obtenez toujours quelque chose. Parce que cĠest la faon dont vous conservez la relation. Donc dans un sens cela vient Žgalement d'une position o je ne me vois pas comme un ego qui est rempli de manque ou d'un lieu de pauvretŽ ; je me vois comme un esprit juste qui Žprouve cet amour — cĠest ce que signifie le faire au sujet de l'autre personne. Ce n'est pas seulement une correction pour mon Žgocentrisme et mon Žgo•sme mais cĠest ce qui reprŽsente aussi un changement dans lequel je me vois comme quelqu'un qui est capable d'tre attentif et aimant.

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Sans regard ˆ ce que lĠautre personne semble faire.

Oui. Il s'agit du changement en moi – quĠau lieu de me faire le centre d'attention parce qu'il y a un tel manque en moi que je dois remplir – ˆ maintenant voir que je n'ai pas de besoin. Et cĠest ce qui me libre pour penser ˆ vous.

Et cela signifie aussi de ne pas venir du passŽ dans votre relation. Venir ˆ chaque instant dans la relation sans besoin. J'ai vŽcu un vŽritable changement rŽcemment dans une relation spŽciale houleuse o les choses devenaient de pire en pire et je suis venu au point de seulement laisser aller tous les problmes passŽs et le traiter comme un ami ou quelqu'un dont je n'ai aucune attente. Et il a semblŽ y avoir un vrai changement dans le sentiment et d'une manire ou d'une autre tout Žtait vraiment bien. Nous Žtions tous deux du mme c™tŽ. Le faire ˆ propos de nous, je suppose ; comme vous lĠavez dit plus t™t.

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CĠest trs bien.

Une question connexe est de savoir quoi faire dans une relation troublŽe quand vous vous sentez cette urgence de l'ego ˆ prendre une certaine dŽcision dans la forme. J'ai eu cette expŽrience rŽcemment o je nĠarrtais pas de demander ˆ voir avec justesse de pensŽe que le problme est mon choix inconscient de bl‰mer une autre personne pour mon manque de paix. Mais je demandais aussi pour obtenir plus de clartŽ sur ce quĠil faut faire dans la forme, bien que je sache que ce n'est jamais vraiment au sujet de la forme. Je n'ai pas obtenu de rŽponse dans la forme. Ce que j'ai obtenu Žtait ce dont je viens juste de parler. Il suffit seulement dĠtre gentil de moment en moment et traiter la personne comme un ami. Donc je suis venu ˆ un point o si je suis dans la pensŽe juste et n'ai toujours pas de rŽponse, je ne fais rien. Je pourrais faire quelque chose, mais je n'ai pas ˆ le faire. Est-ce exact ?

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Oui, absolument, Susan. C'est une bonne rgle de base – ˆ moins que les circonstances le rendent impossible — ne rien faire si vous n'tes pas sžr de ce quĠil faut faire. Juste essayer, comme vous avez dit, ˆ aller dans la pensŽe juste et quand le moment est venu, quoi que cela signifie, vous saurez quoi faire. Et peut-tre que vous ne ferez rien, ce qui est aussi une dŽcision. Parfois il est impossible de ne pas agir mais mme alors vous pouvez le faire autant que possible dans la pensŽe juste. D'une manire ou d'une autre au mme moment o vous devez faire attention ˆ la dŽcision dans la forme, une autre partie de vous se rend compte que peu importe ce qui se passe, je peux tre paisible. CĠest ce que vous voulez toujours faire et ne pas donner au monde le pouvoir dĠaffecter cette paix. Et puis ayez confiance que la rŽponse viendra. Mais lĠaccent ne devrait pas tre sur ce que le corps fait, mais vraiment sur quel enseignant vous choisissez dans votre esprit.

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Alors, si a se passe en ce moment c'est juste mon programme dĠŽtudes et une occasion d'apprendre ce que je veux vraiment savoir?

Oui, cela ressemble ˆ une salle de classe vraiment tangible, une importante. Donc vous voulez tre fidle ˆ votre enseignant ce qui signifie que vous voulez tre paisible, que vous ne voulez pas justifier votre colre ou votre culpabilitŽ.

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Dans La Relation GuŽrie au Chapitre 17, JŽsus parle de confier notre relation ˆ la direction du Saint-Esprit. Mais il continue ensuite ˆ dire qu'une fois que cĠest accompli, la relation peut devenir trs perturbŽe parce que maintenant son objectif initial de prouver la sŽparation est dŽsalignŽ. Alors, la question est de savoir comment faire confiance que tout va bien quand tout semble en train de s'effondrer ? Les Žtudiants de mes classes du Cours me demanderont cela et tout en le dŽcrivant je peux entendre qu'ils ne semblent pas encore avoir eu une expŽrience de l'Instant Saint et ne savent pas que l'Amour et la paix Žternellement prŽsentes attendent toujours de l'autre c™tŽ. Je ne me souviens pas comment j'ai eu cette confiance en premier lieu sauf qu'il mĠa semblŽ quĠil devait y avoir une meilleure faon de sĠentendre ici et j'Žtais prte ˆ la trouver. Mais comment les gens ont-ils cette patience quand ils ne savent pas encore qu'il y a quelque chose d'autre en attente dans l'esprit qui offre tout ce quĠils veulent vraiment?

Il s'agit dĠune question de foi et cette section dit Ç ceci est un temps pour la foi È. Et c'est vraiment la foi dans le processus. Parfois je dis aux gens qui traversent une pŽriode orageuse, c'est comme si vous Žtiez sur un bateau et quĠil y a tempte. Faites juste passer ˆ travers l'orage en ayant confiance que votre bateau ne chavirera pas ; ce sera correct. Ne faites que prendre les vagues et vous atteindrez les eaux calmes ; il suffit juste dĠy croire. Ce qui aide au moins intellectuellement est se de rendre compte que ceci est un voyage et que c'est un voyage dans l'esprit. Et pendant que les choses arrivent dans le monde, l'ancrage est vraiment que ceci est entirement dans mon esprit et que je pourrais voir la paix au lieu de ceci. Et seulement voguer sur les vagues et vous fier que votre bateau ne coulera pas et si vous voulez emmener la mŽtaphore plus loin ; faire confiance au capitaine du bateau, ce type de chose. Parce que quand vous tes dans une crise — que ce soit une crise maritale, une crise de travail, une crise de santŽ — a devient le devant et le centre. Et c'est utile au moins quelque part de savoir que ceci semble tre au dehors mais le vrai drame se joue dans l'esprit et je pourrais tre paisible mme avec toutes ces choses qui se passent.

Mme si ceci engendre la guerre entre mes soi qui s'opposent et que je semble Žprouver des rages.

Les guerres externes en termes de votre perception. Donc ce que vous voulez faire est de vous rendre compte que le calme rŽside dans votre esprit, aussi. Vous savez qu'il y a cette ligne Ç Vous n'tes pas deux tres en conflit È. Vous semblez lĠtre, nous avons tous l'air de l'tre, et cĠest ce qui est projetŽ. Mais nous ne sommes pas deux tres en dŽsaccord. Et lĠapprendre consiste en tout le voyage. Ainsi vous pouvez apprendre ˆ traverser une crise conjugale, une crise financire, une crise professionnelle, une crise de santŽ et tre toujours paisible et ne pas voir la loi des corps comme un ennemi. Vous regardez le tout de la perspective de l'esprit et non du corps. CĠest comme j'ai dit ce matin et que je dis toujours, vous ne pouvez pas lire ce Cours comme un corps parce que vous le comprendrez tout de travers.  C'est inŽvitable de le faire, mais cela ne le rend pas adŽquat. Vous ne comprendrez pas ce qu'il dit.

Alors Avous continuez juste ˆ chercher et ˆ demander.  

Vous parlez souvent comment il est vraiment important de voir la nature horrible du monde et je suis devenue vraiment bonne ˆ cela.

 

Vous voulez le voir, mais sans lui donner du pouvoir.

Et ne vous fiez pas ˆ vos pensŽes et vos sentiments ˆ moins quĠils soient totalement paisibles et que tout le monde est inclus dans cette paix

 

CĠest bien. Mais vous parliez aussi hier au sujet de la section sur Le dŽveloppement de la confiance du Manuel pour Enseignants et il sĠy trouve cette quatrime Žtape vraiment agrŽable que je semble avoir ignorŽ ou pas encore apprise, suivie par la cinquime Žtape o lĠenfer se dŽcha”ne.

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Ce nĠest pas linŽaire.

Je sais. Mais je ne semble pas avoir passŽ beaucoup de temps ˆ cette quatrime Žtape et une quantitŽ disproportionnŽe de temps ˆ la cinquime. Alors, je suppose que ma question est : combien de nuits sombres de l'‰me prend-il pour guŽrir mon esprit ? Je sais que cĠest l'ego qui parle mais a semble parfois interminable.

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Les six Žtapes ont seulement pour but de donner aux gens une idŽe en quoi consiste le processus de l‰cher-prise. Et donc, ce ne sont pas six Žtapes distinctes que vous faites et c'est fini. La dernire Žtape est le monde rŽel, mais avant vous faites en sorte de revenir en arrire. Les trois premires Žtapes consistent ˆ apprendre le l‰cher-prise, la quatrime Žtape est relativement paisible, et ˆ la cinquime tout l'enfer se dŽcha”ne quand vous vous rŽalisez ce quĠon vous dit vraiment.

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Ë propos du soi que tu vois dans le miroir?

Exact. Mais tout cela est circulaire, nous continuons toujours ˆ tourner en rond et en rond dans les Žtapes mais les six Žtapes donnent une idŽe de ce ˆ quoi ressemble le processus ; le l‰cher-prise de tout, pensant que jĠai fais un bon travail, et alors subitement me rendre compte que ce que jĠai vraiment ˆ laisser aller – cĠest moi-mme.

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Votre enseignement autour de Ç le faire ˆ  propos d'eux È m'a vraiment beaucoup aidŽ aprs que je me suis remise dĠavoir ŽtŽ en colre contre vous pour cela et je pense que j'ai ŽtŽ de plus en plus capable de pratiquer le moment par moment de bienveillance et lĠabandon de mes besoins et j'ai eu beaucoup d'occasions pour l'appliquer dans de nombreuses situations diffŽrentes, ce qui mĠa aidŽ ˆ voir que c'est tout pareil. J'ai eu des gens qui en apparence demandaient certaines choses de moi et j'ai vu que ma premire rŽaction Žtait toujours de ne pas vouloir faire ce qu'ils demandaient, que ce n'Žtait pas la faon dont je voulais que les choses se passent. Mais ensuite je demandais pour la pensŽe juste et voyais que ce n'Žtait pas une grosse affaire. Pourquoi avais-je besoin que ce soit ˆ ma faon au cožt de la paix intŽrieure ? Ce que je vois maintenant cĠest mon attachement ˆ ma croyance en la mŽchancetŽ secrte de Susan. Comme beaucoup d'Žtudiants, je trouve a beaucoup plus difficile dĠtre gentille avec moi-mme, de me pardonner. Avez-vous une idŽe lˆ-dessus?

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NĠarrtez pas ce que vous faites. Ayez foi en ce que vous faites ainsi qu'au processus. Je suis sžr que je l'ai dit la dernire fois aussi, mais soyez douce et patiente avec vous-mme. Un de vos grands handicaps est que vous n'tes pas gentille avec vous-mme.

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Je sens comme Žtant plus facile de me voir innocente quand j'enseigne le Cours ou que jĠŽcris au sujet du Cours mais entre les deux, pas tellement.

Mais cĠest la rŽponse. Prendre ce que vous savez tre vrai lorsque vous enseignez et Žcrivez dans tous les domaines de votre vie, en particulier vos relations. Mais vous n'tes pas gentille pour vous-mme, cĠest votre grosse pierre d'achoppement. Et alors, rendez vous compte que oui ; bien sžr il y a la peur. Vous ne voulez pas vous diviser par une cl™ture ou dissociez ce que vous savez et sentez tre vrai quand vous enseignez et Žcrivez ; cĠest ce que vous voulez apprendre ˆ ne pas faire. Et vous apprenez ˆ ne pas le faire simplement en le voulant et en devenant de plus en plus consciente quand vous tes avec une autre personne que vous voulez vraiment apprendre ˆ incarner la vŽritŽ que vous savez tre vraie quand vous enseignez et Žcrivez dans cette relation. Et tre aussi gentille que possible avec vous-mme tout en apprenant.

Traduction libre par Stella Pilon – 2012

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