LA
THÉORIE D’UN COURS EN MIRACLES
- Ainsi que le glossaire des termes utilisés dans le Cours –
«Un Cours en
Miracles» distingue deux mondes : Dieu et l'ego, la connaissance1 et la perception2, la vérité3 et l’illusion4 - Strictement
parlant, chaque aspect du monde de perception de l’après-séparation reflète l'ego5. Cependant, le Cours subdivise encore plus le monde de perception en
esprit faux et en esprit juste. À l’intérieur de ce cadre, le Cours se sert
presque toujours du mot «ego» pour démontrer l’esprit faux, pendant que
l’esprit juste est le domaine du Saint-Esprit, Lequel enseigne le pardon comme
correction pour l'ego. Ainsi, nous pouvons parler de trois systèmes de
pensée : L’Unité d’Esprit6,
qui appartient à la connaissance, l’esprit faux7 et l’esprit juste8 qui reflètent le
monde de perception. Notre discussion suivra cette triple vision de l’esprit9.
«Un Cours en
Miracles» par conséquent, est écrit sur deux niveaux, reflétant
deux divisions de base.
Le premier niveau présente la différence entre l’Unité d’Esprit et l’esprit séparé,
pendant que le deuxième contraste avec l’état d’esprit
faux et l’état d’esprit juste, à l’intérieur de l’esprit séparé. Sur ce premier
niveau, par exemple, le monde et le corps sont des illusions fabriquées par l'ego,
et ainsi symbolisent la séparation. Le second niveau réfère à ce monde où nous
croyons être. Ici, le monde et le corps sont neutres et ne peuvent servir qu’un
des deux buts. Pour esprit faux d’ego, ils sont des instruments pour renforcer
la séparation ; pour l’esprit juste, ils sont les instruments
d’enseignement du Saint-Esprit à travers lesquels nous apprenons Ses leçons de
pardon. À ce niveau, les illusions réfèrent aux mauvaises perceptions de l'ego,
c'est-à-dire voir une attaque au lieu d’un appel à l’amour, un péché au lieu
d’une erreur.
Ainsi, le Cours se
concentre sur nos pensées et non sur leurs manifestations extérieures qui en
réalité, sont les projections de ces pensées. Comme il dit bien : « Ce Cours
en est un de cause et non d’effet» (T-21.VII.7:8). Il
nous conseille de ne pas changer le monde (effet10), mais de
changer notre esprit sur le monde (T-21.In.1:7). Quand la
leçon 193 déclare : « Je pardonnerai et ceci disparaîtra» (Livre d’Exercices-193.13:3), cela signifie que c’est notre perception du
problème ainsi que toute douleur qui nous vient de cette perception qui
disparaît, mais pas nécessairement l’expression physique du problème.
Par exemple, si la
pluie menace des projets proposés et apporte une contrariété ou une déception,
nous ne devrions pas prier pour de l’ensoleillement, mais plutôt pour de l’aide
afin de voir la température inclémente comme une occasion que nous avons
choisie pour apprendre une leçon de pardon que le Saint-Esprit peut nous
apprendre. Ce n’est pas nier que l'ego puisse faire ou affecter un monde
physique. Cependant, puisque ce monde physique est illusoire en soi, un
résultat de nos pensées, l’emphase du Cours porte sur la correction de ces
pensées erronées ou mal crées, qui sont toujours la source de tout problème.
Cette correction permet alors à l’Amour du Saint-Esprit de diriger notre
comportement dans le monde.
L’état d’Esprit-Un
L’état
d’Esprit-Un du Christ est le monde du Ciel11 ou la connaissance ;
le monde d’avant la séparation du pur-esprit12, de l’amour13, de la vérité, de
l’éternité, de l’infini et de la réalité, où l’état Unifié14 de la création15 de Dieu – la somme
de toutes ses Pensées16, est non brisée. C’est l’état naturel de la communication17
directe avec Dieu
et de Sa création qui existait avant que l’esprit du Fils de Dieu ait pensé à
se séparer. Dans cet état, l’unité parfaite de la Trinité18 est maintenue. La Trinité consiste de : Dieu19 le Père, 2) Son Fils20, le Christ21, notre vrai Soi22; et 3) le Saint-Esprit23, la Voix pour Dieu (voir le Saint-Esprit23). Nos créations24 sont incluses
dans la Deuxième Personne de la Trinité. La Deuxième Personne de la Trinité
n’est pas identifiée exclusivement par Jésus25, qui fait partie du Christ, comme nous le faisons tous.
L’état d’esprit faux
L'ego consiste en trois concepts
fondamentaux : le péché26 ; la
croyance de s’être séparé de Dieu ; la culpabilité27 ; l’expérience d’avoir fauté, d’avoir fait quelque chose de mal qui
émane de notre croyance d’avoir attaqué Dieu en usurpant Son rôle de Première
Cause, faisant de nous-même la première cause ; et la peur28 : l’émotion qui suit inévitablement la culpabilité, qui vient de
notre croyance dans le péché et fondée sur notre pensée que nous méritons d’être
puni par le dieu de vengeance fabriqué par l'ego.
Pour assurer sa survie, l'ego
attire continuellement la culpabilité envers lui-même, puisque la culpabilité
prouve sa réalité et c’est le péché qui a donné naissance à l'ego. Une fois
qu’il a établi la réalité de la culpabilité, l'ego nous enseigne de ne plus
jamais l’approcher ou même de la regarder, car il dit que nous allons soit être
détruit par un père en colère et vengeur – un dieu que l'ego a fabriqué,
en fait pour remplir son but – avec l’intention de nous punir pour notre
faute envers lui ou bien anéanti dans l’oubli de notre propre néant. Cette peur
conserve la culpabilité et le péché intacts, car ne les voyant pas comme étant
des décisions de nos esprits, nous ne pouvons jamais changer notre croyance en
eux.
Laissé avec l’anxiété et la terreur
provoquées par la peur de Dieu, notre seul recours est de nous tourner vers l'ego
pour de l’aide, puisque Dieu est devenu notre ennemi. Le plan de salut de la
culpabilité de l'ego contient deux parties : la première est le déni29, où nous repoussons notre culpabilité hors de notre conscience,
espérant qu’en ne voyant pas le problème, il n’y sera plus. En deuxième, après
que la culpabilité est niée, nous la projetons à l’extérieur de nous sur quelqu'un
d’autre, espérant magiquement30 de
devenir exempt de culpabilité en la plaçant inconsciemment en dehors de nous.
La projection76 contient deux formes principales : les relations particulières
de haine et celles d’amour75. Dans les relations de haine spéciale, notre haine de soi ou
culpabilité est transférée sur les autres, leur donnant la responsabilité de la
misère que nous ressentons. Notre colère ou attaque essaie de justifier la
projection, renforçant la culpabilité des autres pour les fautes que nous avons
projetées à partir de nous-même. Les relations particulières d’amour ont le
même but de projeter la culpabilité, bien que la forme diffère de beaucoup.
Notre culpabilité enseigne que nous sommes vide, inaccompli, incomplet et dans
le besoin, tous les aspects du principe de manque31. Croyant que
cette insuffisance ne pourra jamais être corrigée, nous cherchons en dehors de nous,
pour ces personnes qui peuvent nous compléter. L’amour particulier prend ainsi cette
forme : «J’ai certains besoins que Dieu ne peut rencontrer, mais toi,
personne spéciale avec des attributs particuliers, tu peux les satisfaire. Lorsque
tu le feras, je t’aimerai. Sinon, mon amour tournera à la haine».
Le
monde de l'ego devient divisé en ennemis (haine spéciale) ou idoles-sauveur32 (amour
spécial), et la vraie Identité du Christ chez les autres est obscurcie. Le jugement33, toujours basé sur le passé plutôt
que l’acceptation dans le présent, est le principe qui guide l'ego. À travers
les relations particulières, l’ego soutient son existence en maintenant la
culpabilité, puisque se servir des autres pour rencontrer ses besoins constitue
une attaque, et n’importe quelle forme d’attaque renforce la culpabilité. Ceci met
en branle le cycle de culpabilité-attaque, dans lequel, plus il y a de
culpabilité, plus grand sera le besoin de la projeter en attaquant les autres à
travers les relations particulières, lesquelles ne font qu’ajouter à la
culpabilité, augmentant le besoin de la projeter.
L’état
d’esprit faux de l'ego est un rêve34 de séparation35, le plus clairement exprimé dans le
monde36
physique qui a été fabriqué comme «une attaque envers Dieu» (Livre d’Exercices p. II.3.2:1). L’existence du corps37 en est une de maladie38, souffrance39 et de mort40, qui témoignent de
l’apparente réalité du corps en opposition à l’esprit, lequel ne peut éprouver
de douleur, ni mourir. La crucifixion41
est le symbole du Cours pour l'ego, représentant la croyance en l’attaque et au
sacrifice42, où l’un gagne aux dépens de
la perte de l’autre. Tous les aspects du monde séparé sont illusoires, puisque
ce qui est de Dieu ne peut jamais être séparé de Lui, et par le fait même ce
qui semble séparé de Dieu ne peut être réel. Ceci est exprimé par le principe
du Cours «les idées ne quittent pas leur source»43: nous sommes une Idée (ou Pensée) dans l’Esprit44 de Dieu qui n’a jamais quitté sa Source.
L’état d’esprit juste
La Réponse45 de Dieu à la séparation est le Saint-Esprit23, et Son plan
pour défaire l'ego est appelé l’Expiation46 ou -Correction. «Un Cours en Miracles» emploie plusieurs termes qui reflètent le plan du Saint-Esprit, et
chacun est un synonyme éventuel pour l’autre. Ils comprennent : miracle47, pardon48, salut49 guérison50, le Monde Réel51, vraie perception52, vision53, face du Christ54, raison55, justice56, instant saint57, relation sainte58, fonction59, rêve heureux60, Second Avènement61, Parole de Dieu62, Dernier
(final) Jugement63, résurrection64, rédemption, correction, éveil65 et défaire.
Ces
termes qui appartiennent au monde séparé de perception réfèrent au processus66 (le miracle) qui corrige nos
mauvaises perceptions, renversant notre écoute de la voix de péché et de peur de
l'ego pour la Voix de pardon du Saint-Esprit. De cette manière, les relations
particulières ou non saintes deviennent saintes. Sans ces relations, nous n’aurions
aucune façon d’être libéré de la culpabilité que l'ego nous a appris à enterrer
par le déni, et à conserver par la projection.
Pendant que la pratique du pardon (ou de défaire la
culpabilité) est habituellement expérimentée comme une période longue et
complexe, elle peut être comprise essentiellement comme un processus de trois
étapes. (T-5.VII.6; L-pI.23.5; L-pI.70.1-4; L-pI.196.7-11).
La première étape renverse la
projection lorsque nous réalisons que la culpabilité ne se trouve pas dans quelqu'un
d’autre mais en nous-même.
En deuxième, maintenant que la
culpabilité est venue à notre attention et que nous reconnaissons que sa source
est en nous, nous défaisons cette décision66, en choisissant de nous voir comme des Enfants de Dieu innocents,
plutôt que des enfants coupables de l'ego. Ces deux étapes relèvent de notre
responsabilité et la dernière du Saint-Esprit, Qui est capable de nous
enlever la culpabilité maintenant que nous Lui avons abandonnée, la regardant68 avec Son Amour à côté de nous, et ainsi sans jugement ni culpabilité. Cette
observation sans jugement, dans un doux rire70, est la signification du pardon. Nous servant du Livre d’Exercices
comme guide, nous devenons entraîné avec le temps à entendre la Voix du
Saint-Esprit, apprenant que toutes choses sont des occasions pour apprendre le
pardon. (Livre d’Exercices, leçon 193).
Ce
qui illustre bien l’aspect de ce processus de pardon sont les références sur les périodes de dérangement70 et apporter la noirceur
(illusions) à la lumière (vérité 71) également à la leçon 284. Ces références
reflètent la difficulté presque inévitable qui en résulte lorsqu’on commence à
prendre sérieusement les leçons du Saint-Esprit et qu’on permet à la profonde
culpabilité niée de commencer à faire surface dans sa conscience.
Lorsque notre culpabilité est finalement défaite, l’état d’esprit-juste ayant corrigé l’état d’esprit-faux, le pont72 vers le Monde Réel est complet. La mémoire de Dieu73 descend dans nos esprits, puisque toutes les interférences qui se trouvaient ont été enlevées et nous voyons la face du Christ dans tout le monde. Ce monde d’illusion et de séparation se termine pendant que Dieu prend le dernier pas74, se penchant pour nous élever à Lui-même. Rétabli à l’Esprit Unifié du Christ, «nous sommes à la maison, où Dieu voudrait nous voir être» (T-31.VIII.12:8).
GLOSSAIRE INDEX
Termes employés dans «Un
Cours en Miracles»
1. La
Connaissance – le Ciel, monde de Dieu et de Sa création
unifiée avant la séparation; au Ciel il n’y a ni différences ni formes; il
exclut donc le monde de la perception; à ne pas confondre avec le sens habituel
de «connaissance» qui suppose la dualité d’un sujet qui connaît et d’un
objet qui est «connu»; dans le Cours, elle reflète l’expérience pure de la non-dualité,
sans dichotomie de sujet-objet.
2. La
perception – NIVEAU I : le monde dualiste de formes et
de différences de l’après-séparation qui exclut – et réciproquement
– le monde non dualiste de la connaissance; surgi à cause de notre
croyance en la séparation, ce monde n’a aucune réalité en dehors de cette
pensée.
NIVEAU
II : il provient de la projection : ce que nous voyons à l’intérieur
détermine ce que nous voyons à l’extérieur de nous-même; notre interprétation de la
réalité est cruciale pour notre perception, plutôt que ce qui semble
objectivement réel.
Esprit
faux :
le fait de percevoir le péché et la culpabilité renforce la croyance en la
réalité de la séparation.
Esprit
juste : le fait de percevoir les occasions de pardonner sert à
défaire la croyance en la réalité de la séparation.
3. La vérité
–
une chose est, soi vraie ou soi fausse, réalité ou illusion, il ne peut y avoir
aucun compromis : nous sommes créé par Dieu ou par l'ego, ce principe
explique pourquoi il n’y a pas d’ordre de difficulté dans les miracles, parce
que tout ce qui est nécessaire pour guérir ou pour que le miracle se produise
est le changement des illusions de l'ego pour la vérité du Saint-Esprit.
4. L’illusion –
quelque chose que nous croyons être vrai, mais qui ne l’est pas; l’ultime
illusion est la séparation d’avec Dieu sur laquelle repose toutes les
manifestations du monde séparé qui peuvent être comprises comme étant des
distorsions dans la perception, c'est-à-dire voir une attaque au lieu d’un
appel à l’amour, un péché au lieu d’une erreur; les illusions du monde renforcent
la croyance que le corps a une valeur de lui-même et en lui-même; une source
soit de plaisir ou de souffrance - le pardon est l’illusion finale en ce qu’il
pardonne ce qui n’a jamais été et nous mène au-delà de toute illusion à la
vérité de Dieu.
5. L’ego
– croyance
dans la réalité d’un être séparé ou faux, substitut du Soi que Dieu a créé;
pensée de séparation qui fait surgir le péché, la culpabilité, la peur, système
de pensée fondé sur les relations particulières et destiné à se protéger;
partie de l’esprit qui croit être séparée de l’Esprit du Christ. L’esprit
divisé a deux parties : l’esprit faux et l’esprit juste; presque tout le
temps l'ego désigne «l’esprit faux», mais peut aussi inclure la partie de
l’esprit divisé qui est capable d’apprendre à choisir «l’état d’esprit juste».
(Note - à ne
pas assimiler cet ego à l’«ego» de la psychanalyse; il peut cependant
équivaloir plus ou moins à la psyché entière, dont l’«ego» en est une partie.)
6. L’Unité de
l’Esprit – Esprit de Dieu ou Christ : extension de
Dieu qui est l’Esprit unifié de la Filialité; il transcende les deux états
d’esprit, le juste et le faux, et n’existe qu’au niveau de la connaissance et
du Ciel.
7. L’esprit faux
–
partie de notre esprit séparé et divisé qui contient l'ego – la voix du
péché, de la culpabilité, de la peur et de l’attaque; il nous est constamment
demandé de choisir l’état d’esprit juste plutôt que l’état d’esprit faux qui
nous emprisonne toujours davantage dans le monde de la séparation.
8. L’esprit
juste – partie de notre esprit séparé qui contient le Saint-Esprit
– la Voix du pardon et de la raison; il nous est constamment conseillé de
choisir celle-ci plutôt que l’esprit faux, de suivre la direction du
Saint-Esprit plutôt que celle de l'ego, et de retourner à l’Unité d’Esprit du
Christ.
9. L’esprit
–
Connaissance : agent actif du pur-esprit, auquel est-il à peu
près équivalent et auquel fournit-il son énergie créatrice.
Perception :
agent
qui choisit : nous sommes libre de croire que nos esprits sont séparés ou
détachés de l’Esprit de Dieu (esprit faux) ; ainsi, pour comprendre l’esprit
séparé, on peut le diviser en trois parties; l’esprit faux, l’esprit juste et
la partie de l’esprit «le décideur» qui choisit entre eux; à ne pas confondre
avec le cerveau, qui est un organe physique et donc un aspect de notre moi
corporel.
10. Cause effet – cause et
effet sont dépendants l’un de l’autre puisque l’existence de l’un détermine
l’existence de l’autre; en effet quelque chose qui n’est pas une cause ne peut
pas exister, parce que tout être a des effets.
Connaissance : Dieu est la
seule Cause et Son Fils est Son Effet.
Perception : la pensée de
séparation – le péché — est la cause du rêve de souffrance et de mort,
lequel est l’effet du péché : le pardon défait le péché en
démontrant que le péché n’a pas d’effet, c'est-à-dire que la paix de Dieu et
notre relation d’amour avec Lui ne peuvent être affectées par ce que les autres
nous ont fait; sans effet, le péché ne peut être une cause et ne peut donc pas
exister.
11. Le Ciel – monde de la
connaissance sans dualité, dans lequel Dieu demeure avec Sa création en union
parfaite de Sa Volonté et du pur-esprit; même s’il n’inclut pas le monde de la
perception, le Ciel peut se refléter ici dans la relation sainte et le monde
réel.
12. Le pur-esprit – la nature de
notre vraie réalité, laquelle venant de Dieu, est immuable et éternelle,
contrastant avec le corps; lequel change et meurt; la Pensée dans
l’Esprit de Dieu, laquelle est le Christ unifié.
13. Amour -- Connaissance : Essence de
l’être de Dieu et de Sa relation avec Sa création, laquelle est éternelle et
immuable; l’amour est au-delà de toute définition et de tout enseignement et ne
peut être connu et ressenti que quand le pardon a supprimé les barrières de la
culpabilité.
Perception vraie:
impossible
dans le monde illusoire de la perception, l’amour s’exprime dans la vraie
perception à travers le pardon; émotion attribuée par Dieu – par
opposition avec l’émotion de peur de l'ego – l’amour se reflète dans
toute expression d’union vraie avec autrui.
14. L’unité – Connaissance
–
la réalité de Dieu et du Christ, dont l’unité parfaite constitue le Ciel.
Perception
–
reflétée dans le monde par le pardon; le «défaire» de nos croyances dans les
intérêts séparés; s’unir ensemble aux autres par le «défaire» de nos pensées
d’individualisme, qui est simplement l’acceptation de notre état Unifié
inhérent comme Fils de Dieu. Partager ce but de pardon est notre et seule
fonction, reflétant notre fonction de créer au Ciel.
15. La création –
extension de l’être de Dieu ou pur-esprit, la Cause, dont le résultat est le
Fils, l’Effet; décrite comme le Premier Avènement du Christ; la fonction du
Fils au Ciel c’est de créer, comme c’était celle de Dieu quand Il l’a créé.
(Note –
n’existe qu’au niveau de la connaissance et n’est pas l’équivalent de création
ou de créativité au sens où ces termes sont employés dans le monde de la
perception.
16. Les pensées de Dieu
–
l’extension non spatiale de l’Esprit de Dieu ou Esprit, incluant toute la
création; notre vrai Soi aussi bien que nos propres créations; faisant partie
de Dieu, Ses Pensées partagent dans Ses attributs, unifiés, éternels, informes,
créatifs et immuables.
17. La communication – Connaissance; synonyme
avec la création, une expression de notre relation unifiée avec Dieu, qui peut
sembler à un courant d’esprit ou d’amour; seul l’esprit peut communiquer, au
contraire de l'ego qui est séparé par sa nature. Perception vraie; nous
connaissons la communication dans notre esprit juste à travers le Saint-Esprit,
permettant à Son amour d’être partagé à travers nous.
18. La Trinité – il n’est pas
possible de comprendre l’unité de Ses Niveaux en ce monde; elle se compose de
1) Dieu, le Père et Créateur, 2) Son Fils, le Christ, notre vrai Soi, Qui
comprend nos créations, et 3) le Saint-Esprit, la Voix pour Dieu.
19. Dieu – première
personne de la Trinité; le Créateur, Source de tout être et de toute vie; le
Père, Dont la paternité est déterminée par l’existence de Son Fils, le Christ;
la première Cause, Dont le Fils est l’Effet; l’essence de Dieu est pur-esprit,
partagé par toute la création dont l’unité est l’état du Ciel.
20. Le Fils de Dieu -- Connaissance:
seconde
personne de la Trinité; le Christ, Qui est notre vrai moi.
Perception:
notre
identité en tant que Fils séparés, ou le Fils de Dieu en tant qu’ego avec un
esprit juste et un esprit faux; l’expression biblique «fils de l’homme» est
rarement utilisée pour indiquer le Fils séparé.
21. Le Christ – seconde personne
de la Trinité; le seul Fils de Dieu ou la totalité de la Filialité ; l’être que
Dieu a créé par extension de Son pur-esprit; bien que le Christ crée comme Son
Père, Il n’est pas le Père puisque Dieu a créé le Christ mais que le Christ n’a
pas créé Dieu. (Note : ne se rapporte pas exclusivement à Jésus.)
22. Le Soi – c’est notre
véritable Identité en tant que Fils de Dieu; synonyme de Christ, la seconde
personne de la Trinité, par contraste avec le soi de l'ego que nous avons
fabriqué comme substitut à la création de Dieu; rarement utilisé pour indiquer
le Soi de Dieu.
23. Le Saint-Esprit – troisième
personne de la Trinité, décrite métaphoriquement dans le Cours comme la Réponse
de Dieu à la séparation; lien de communication entre Dieu et Ses Fils séparés,
qui comble la brèche qui existe entre l’Esprit du Christ et notre esprit
divisé; c’est le souvenir de Dieu
et de Son Fils que nous avons emporté avec nous dans le rêve; c’est Celui Qui
voit nos illusions (la perception) et Qui nous conduit à travers elles à la
vérité (la connaissance); c’est la Voix pour Dieu Qui parle pour Lui et pour
notre vrai Soi, en nous rappelant l’Identité que nous avons oubliée; appelé
aussi le Pont, le Consolateur, le Guide, le Médiateur, le Maître, le
Transformateur et l’Interprète.
24. Les créations – les
extensions de notre esprit; les effets de créer, analogue à la création quand
Dieu a créé son Fils en se prolongeant Lui-même; comme extensions du Christ,
nos créations font partie de la deuxième personne de la Trinité, la création
est continue au Ciel, au-delà du temps et de l’espace et indépendant du manque
de conscience du Fils de sa réalité en ce monde.
25. Jésus – la source du
Cours, c’est la première personne, le «Je» du Cours, le premier à avoir achevé
son rôle dans le Rachat, ce qui le rend capable d’assumer la responsabilité de
tout le plan; en transcendant son ego Jésus s’est identifié au Christ et peut
maintenant nous servir de modèle pendant notre formation et d’aide toujours
présente quand nous l’appelons avec le désir de pardonner.
(Note –
à ne pas identifier avec le Christ, la seconde personne de la Trinité).
26. Le péché – c’est la
croyance en la réalité de notre séparation d’avec Dieu; l'ego le considère
comme un acte impossible à corriger parce qu’il représente une attaque de notre
part contre notre Créateur, Qui ne nous pardonnerait donc jamais; cette
conviction conduit à la culpabilité, laquelle exige châtiment; équivalent de la
séparation, c’est le concept principal du système de pensée de l'ego dont
découlent logiquement tous les autres; pour le Saint-Esprit, le péché est une
erreur de pensée à corriger et donc à pardonner et à guérir.
27. La culpabilité – sentiment
que le péché fait éprouver; elle vient de notre esprit et se reflète dans
toutes nos croyances et les sentiments négatifs que nous entretenons sur nous-même
et qui sont en grande partie inconscients; la culpabilité repose sur un
sentiment d’indignité inhérente qui semble être au-delà même du pouvoir de
pardonner de Dieu car nous croyons à tort qu’Il exige que nous soyons puni pour
notre apparent péché de séparation contre Lui; en suivant le conseil de l'ego
– ne regardons pas notre culpabilité ou nous serons détruit – nous
nions la présence de la culpabilité dans notre esprit et la projetons sur les autres
sous forme d’attaque ou bien sur notre corps sous forme de maladie.
28. La peur – émotion de
l'ego, par contraste avec l’amour, émotion qui nous est donnée par Dieu; elle
vient du châtiment auquel nous nous attendons à cause de nos péchés et que
notre culpabilité exige; ce que nous croyons mériter engendre la terreur,
laquelle nous pousse – par les moyens du déni et de la projection —
à nous défendre en attaquant les autres; cela renforce notre sentiment de
vulnérabilité et de peur et établit le cercle vicieux de peur et de défense.
29. Le déni – Esprit
faux : évite la culpabilité en repoussant la décision qui l’a
engendrée hors de la conscience ce qui la rend inaccessible à l’Expiation ou à
la Correction : équivaut à peu près à la répression; protège la croyance de
l'ego, celle que c’est lui-même et non Dieu qui est notre père. Esprit
juste : il sert à nier l’erreur et à affirmer la vérité : nier
le «déni de la vérité».
30. La magie – c’est la
tentative de l'ego pour résoudre un problème là où il n’est pas, c'est-à-dire
pour essayer de résoudre le problème de l’esprit par des mesures physiques ou
«sans esprit» : c’est la stratégie de l'ego pour garder le vrai problème
– la croyance en la séparation — éloigné de la Réponse de Dieu; la
culpabilité est projetée en dehors de notre esprit sur les autres (attaque) ou
sur notre corps (maladie) : là on essaie de la corriger au lieu de la
défaire dans notre esprit en l’apportant au Saint-Esprit; appelé «guérison
fausse» dans «Le Chant de la Prière»
31. Le principe de manque – aspect de la
culpabilité; c’est la croyance que nous sommes vide, incomplet et que nous
manquons de ce dont nous avons besoin; elle nous pousse à rechercher des idoles
ou des relations particulières dans le but de remédier au manque que nous
ressentons en nous-même; ce principe contraste avec le principe d’abondance de
Dieu.
32. Les idoles – le symbole
de la substitution de l'ego pour notre Soi véritable ou pour Dieu; une fausse
croyance qu’il peut y avoir quelque chose d’autre ou de plus que Dieu; et ainsi
séparé de Lui; une croyance qui
est alors projetée sur la relation particulière, personnes, choses ou idées;
l’Antéchrist.
33. Le jugement – strictement
parlant, Dieu ne juge pas parce que tout ce qu’Il crée est parfait et Un avec
Lui; les références du Cours au jugement de Dieu reflètent Sa reconnaissance de
Son Fils tel que son Fils, aimé pour toujours et un avec Lui.
Esprit juste :
vision, et où les gens sont vus soit comme exprimant de l’amour ou en
demandant, un jugement inspiré par le Saint-Esprit et toujours basé sur le
présent.
Esprit faux : une condamnation, et
où les personnes sont séparées en ceux à détester et ceux «à aimer», un
jugement toujours fondé sur le passé.
34. Le rêve – l’état
d’après-séparation dans lequel le Fils de Dieu rêve d’un monde de péché, de
culpabilité et de peur, en croyant que c’est la réalité et que le Ciel est un
rêve; le Fils, qui est le rêveur, est la cause du monde qui en est l’effet,
bien
que la relation entre cause et effet apparaisse inversée dans ce monde, où il semble
que nous soyons l’effet ou la victime du monde; quelquefois employé pour
indiquer les rêves du sommeil, bien qu’il n’y ait pas de différence réelle
entre ceux-ci et les rêves éveillés, car tous deux appartiennent au monde
illusoire de la perception.
35. La séparation –
croyance
au péché qui affirme une identité séparée de notre Créateur; elle a semblé
arriver une fois, et le système de pensée qui a surgi de cette idée est
symbolisé par l'ego; cela résulte en un monde de perception et de forme, de
douleur, de souffrance et de mort, réel dans le temps, mais inconnu dans
l’éternité.
36. Le monde – NIVEAU I : c’est l’effet de la croyance de l'ego en la séparation, qui
en est la cause ; c’est la pensée de
séparation, qui en est la cause ;
c’est la pensée de séparation et d’attaque contre Dieu ayant pris forme; en
tant qu’expression de la croyance au temps et à l’espace, le monde n’a pas été
créé par Dieu Qui transcende absolument le temps et l’espace ; à moins
qu’il ne se rapporte spécifiquement au monde de la connaissance, il se rapporte
seulement à la perception, domaine de l’après-séparation de l'ego.
NIVEAU
II : Esprit faux : la prison de séparation
renforce la croyance de l'ego dans le péché et la culpabilité, perpétuant ainsi
l’apparente réalité de ce monde. Esprit juste :
c’est la salle de classe où nous apprenons nos leçons de pardon, le procédé
d’enseignement qu’emploie le Saint-Esprit pour nous aider à transcender le
monde ; donc le but du monde est de nous enseigner qu’il n’y a pas de
monde.
37. Le corps - NIVEAU I : incarnation de l'ego ; pensée de séparation projetée
par l’esprit et devenue forme, témoignant ainsi de l’apparente réalité de la
séparation qui limite l’amour et l’exclut de notre conscience ; il
comprend à la fois notre corps physique et notre personnalité.
NIVEAU
II : le corps est neutre en soi ; il n’est ni «bon» ni «mauvais»;
c’est l’esprit qui lui donne sa fonction. Esprit faux : le corps est le symbole de la culpabilité et de l’attaque.
38. La maladie – un conflit de l’esprit (la culpabilité) qui se déplace dans le corps ;
l'ego tente de se défendre contre la vérité (le pur-esprit) en concentrant son
attention sur le corps ; un corps malade est l’effet de l’esprit malade ou divisé qui en est la cause; il représente le désir qu’a l'ego de rendre les autres coupables par son
propre sacrifice et de projeter la responsabilité de l’attaque sur eux.
39. La souffrance – un des témoins fondamentaux de l'ego à la réalité du corps et à
l’inexistence de l’esprit, puisque le corps semble éprouver de la souffrance ou
de la douleur, c’est donc nier Dieu alors qu’être conscient de notre
invulnérabilité comme Fils de Dieu est nier la réalité de la souffrance.
40. La mort – Esprit faux : témoigne en dernier lieu de
l’apparente réalité du corps et de notre séparation d’avec notre Créateur, Qui
est la vie ; si le corps meurt, c’est qu’il a vécu et que son créateur
– l'ego — doit être réel et vivant ; l'ego considère la mort
comme un châtiment final pour notre péché de séparation d’avec Dieu.
Esprit
juste – l’abandon tranquille du corps après qu’il a accompli sa
fonction en tant qu’instrument d’enseignement.
41. La crucifixion – symbole de l’attaque de l'ego contre Dieu et donc contre son Fils,
elle témoigne de la «réalité» de la souffrance, du sacrifice, du rôle de
victime et de la mort que le monde semble manifester ; elle se rapporte
également à la crucifixion de Jésus, exemple extrême dont l’intention était
d’enseigner que notre vraie Identité d’amour ne peut pas être détruite car la
mort n’a aucun pouvoir sur la vie.
42. Le sacrifice – croyance prédominante du système de
pensée de l'ego: quelqu'un doit perdre afin qu’un autre gagne ; c’est le
principe de renoncer afin de recevoir (donner pour obtenir) ; nous devons,
par exemple, payer un prix pour recevoir l’amour d’un autre, nous devons payer
à travers le marché de l’amour spécial ; c’est l’inverse du principe de
salut ou de justice dans lequel personne ne perd et tout le monde gagne.
43. Les idées ne quittent pas
leur source – l’expression de la loi de cause et effet,
car la cause et l’effet ne peuvent pas être séparés ; une idée ne peut
quitter l’esprit qui l’a pensée.
Connaissance : l’extension des
pensées de Dieu, Son Fils, n’a jamais quitté Sa source ; car ce qui est de
Dieu ne peut jamais être séparé de Lui.
Perception : le monde de séparation n’a jamais quitté sa source dans
l’esprit séparé, bien qu’il paraisse lui être extérieur ; ainsi il n’y a
pas de monde matériel, seulement une illusion qui en est projetée.
44. L’esprit -- Connaissance : agent actif du pur-esprit,
auquel est-il à peu près équivalent et auquel fournit-il son énergie créatrice. Perception : agent qui choisit : nous sommes libre de croire que nos esprits sont
séparés ou détachés de l’Esprit de Dieu (esprit faux) ou bien qu’ils peuvent
retourner à Lui (esprit juste) ; ainsi, pour comprendre l’esprit séparé,
on peut le diviser en trois parties : l’esprit faux, l’esprit juste et la
partie de l’esprit («le décideur») qui choisit entre eux ; à ne pas
confondre avec le cerveau, qui est un organe physique et donc un aspect de
notre moi corporel.
45. la Réponse – voir le Saint-Esprit – (23)
46. L’Expiation – le plan de correction du
Saint-Esprit pour défaire l'ego et guérir la croyance dans la séparation et qui
sera complété quand chaque Fils séparé aura rempli sa part dans la Correction
par le pardon total ; son principe est que la séparation ne s’est jamais
produite.
47. Le miracle – changement d’esprit qui fait passer notre perception du monde de l'ego
– du péché, de la culpabilité et de la peur – au monde de pardon du
Saint-Esprit ; le miracle inverse la projection en redonnant à l’esprit sa
fonction de cause, ce qui nous permet de choisir à nouveau ; le miracle transcende les lois de ce
monde pour refléter les lois de Dieu ; nous l’accomplissons en nous
unissant au Saint-Esprit ou à Jésus, qui sont les moyens de guérir notre esprit
et celui des autres. (Note – à ne pas confondre avec le concept
traditionnel des miracles en tant que changements dans les phénomènes
extérieurs.
48. Le pardon – observe notre particularité avec le Saint-Esprit ou Jésus, sans
culpabilité ni jugement ; le pardon est notre fonction spéciale qui
transforme notre perception d’autrui d’«ennemi» (haine spéciale) ou d’«idole
salvatrice» (amour spécial) à celle de frère et ami, en retirant de lui toutes
nos projections de culpabilité ; le pardon est l’expression du miracle ou
la vision du Christ, qui voit tout le monde uni dans la Filialité de Dieu et
qui regarde au-delà des apparentes différences qui signalent la
séparation ; percevoir le péché comme réel c’est rendre le pardon
impossible ; le pardon, c’est reconnaître que ce que nous pensions nous être
fait, c’est nous qui nous le sommes fait, puisque nous sommes les seuls
responsables de notre scénario de vie et que nous sommes donc seul à pouvoir
nous priver de la paix de Dieu ; alors, nous pardonnons aux autres ce
qu’ils ne nous ont pas fait, et non ce qu’ils nous ont fait.
49. Le salut – c’est la Correction ou ce qui défait la séparation ; nous sommes «sauvé»
de notre croyance en la réalité du péché et de la culpabilité par le changement
d’esprit qu’apportent le pardon et le miracle.
50. La guérison – correction dans l’esprit de la croyance en la maladie qui semble rendre la
séparation et le corps réels ; l’effet de l’union avec un autre par le
pardon qui change la perception de corps séparés – source de toute
maladie – en celle d’un but partagé par tous, celui de guérir en ce
monde ; comme la guérison est fondée sur la croyance que notre vraie
Identité est pur-esprit et non un corps, la maladie, quelle qu’en soit la
sorte, ne peut être qu’illusoire, puisque seul un corps ou un ego peut
souffrir ; ainsi, la guérison reflète le principe qu’il n’y a pas d’ordre
de difficulté dans les miracles.
51. Le Monde Réel – l’état d’esprit dans lequel, à travers le pardon complet, le monde de
perception est dégagé des projections que nous avions placées sur lui ;
ainsi c’est l’esprit qui a changé et non le monde, et nous voyons à travers la
vision du Christ qui bénit plutôt que condamne ; c’est le rêve heureux du
Saint-Esprit ; la fin de la Correction, qui est le défaire nos pensées de
séparation et permettre à Dieu de faire le dernier pas.
52. La perception vraie – c’est voir par les yeux du Christ, c’est la vision du pardon qui corrige
les fausses perceptions de séparation en reflétant la vraie unité du Fils de
Dieu ; il ne faut pas la mettre sur le même plan que la vue
physique ; c’est l’attitude qui défait les projections de culpabilité, en
nous permettant de contempler le Monde Réel à la place du monde de péché, de
peur, de souffrance et de mort.
53. La vision – la perception du Christ ou du Saint-Esprit qui voit au-delà du corps
l’esprit qui est notre vraie Identité ; la vision de pardon et de non-culpabilité
à travers lesquels le Monde Réel est perçu, purement interne, reflétant une
décision d’accepter la réalité plutôt que de la juger ; un changement
d’attitude du but de l'ego pour le corps (particularité) à celui du
Saint-Esprit (pardon), et ainsi ne doit pas être considéré comme la vue
physique.
54. La face du Christ – symbole du
pardon ; c’est le visage de vraie innocence vue chez un autre quand nous
regardons par la vision du Christ sans nos projections de culpabilité ;
c’est donc l’extension vers les autres de l’état sans culpabilité que nous
voyons en nous et qui est indépendant de ce que voient nos yeux physiques.
(Note
– à ne pas confondre avec le visage de Jésus ni avec quoi que ce soit
d’extérieur.)
55. La raison – l’état d’esprit juste, qui pense en accord avec le Saint-Esprit, qui
choisit de suivre Ses directives et d’apprendre Ses leçons de pardon, de voir
l’innocence au lieu du péché et de choisir la vision au lieu du jugement.
(Note – ne pas confondre avec le rationalisme)
56. La justice – la correction du Saint-Esprit pour l’injustice du monde ; la croyance
que tous les Fils de Dieu sont également aimés et saints ; défaisant les
jugements fondés sur la séparation ; la fin du sacrifice et de la croyance
que le gain de l’un est la perte de l’autre ; appelés le «rocher sur
lequel le salut repose».
57. L’instant saint – l’instant en dehors du temps où nous choisissons le pardon au lieu de la
culpabilité, le miracle au lieu d’un désaccord, le Saint-Esprit au lieu de
l'ego ; l’expression de notre petit désir de vivre dans le présent, lequel
ouvre sur l’éternité, plutôt que de s’accrocher au passé et craindre le futur,
qui nous garde en enfer ; utilisé aussi pour désigner l’ultime instant
saint, le Monde Réel, la culmination de tous les instants saints que nous avons
choisis le long du chemin.
58. La relation sainte – moyen qu’emploie le Saint-Esprit pour défaire la
relation non sainte ou particulière en changeant le but de la culpabilité en
celui du pardon ou de la vérité ; c’est aussi le processus du pardon par
lequel celui qui perçoit qu’un autre est séparé s’unit à lui en esprit à
travers la vision du Christ.
59. La fonction – Connaissance — création, l’extension de
l’Amour de Dieu ou l’esprit ; Dieu crée son Fils le Christ, qui à son tour
crée comme fait son Père ; notre fonction de création est continuelle à
travers l’éternité, et elle est restaurée à notre conscience lorsque la
Correction est complétée.
Perception
– pardon, guérison, salut, l’acceptation de la Correction
pour nous-même ; notre «fonction spéciale» est de pardonner à nos
relations particulières ; la fonction du Saint-Esprit est d’exécuter le
plan de la Correction en rappelant à chaque Fils de Dieu sa fonction spéciale.
60. Le rêve heureux – la correction du Saint-Esprit pour le rêve de souffrance et de douleur de
l'ego ; bien qu’il soit toujours illusoire, le rêve heureux mène vers la
vérité au-delà de toutes les illusions ; c’est le rêve de pardon dans
lequel le Monde Réel est finalement vu et le salut atteint.
61. Le second Avènement –
c’est la guérison de l’esprit de la Filialité ;
c’est le retour collectif à la conscience de notre réalité en tant que seul
Fils de Dieu, que nous possédions à notre création, le premier Avènement ;
il précède le Jugement Final, après lequel ce monde d’illusions sera terminé.
62. La Parole de Dieu – la «réponse» de Dieu à la séparation ; utilisé différemment pour
différents aspects de la réponse ; c'est-à-dire le pardon, la paix, la
Correction et le Saint-Esprit. (Note – ne réfère pas à Jésus ou au Christ
comme dans la Bible).
63. Le jugement final – Connaissance : par contraste avec la vue
traditionnelle chrétienne de jugement et de châtiment, le Jugement Final
reflète la relation d’amour entre Dieu et tous
Ses Fils : c’est Son Jugement Final.
Perception
vraie: il équivaut à la fin de la Correction où, après le Second
Avènement, se fait la distinction finale entre la vérité et l’illusion ;
alors toute la culpabilité se défait, et nous redevenons conscient d’être le
Christ – le Fils du Dieu vivant.
64. La résurrection – le réveil du rêve de mort ; c’est un changement total dans l’esprit
qui transcende l'ego et ses perceptions du monde, le corps et la mort, et qui nous
permet de nous identifier complètement au vrai Soi ; c’est aussi une référence
à la résurrection de Jésus.
65. L’éveil – le Cours parle de la séparation comme étant un rêve duquel nous avons
besoin de nous éveiller ; par conséquent le salut consiste à entendre
le Saint-Esprit -- l’Appel de l’éveil – en nous-même et en nos
frères : acceptant ainsi l’unité avec chacun, ce qui défait la séparation
qui au début a donné lieu au rêve.
66. Le processus – «Un Cours en Miracles» souligne qu’à l’intérieur
du rêve de séparation, le pardon se produit avec le temps et par conséquent est
un processus de croissance ; notre peur de l’amour de Dieu est tellement
énorme que nous nous accrochons à notre particularité comme protection et nous
devons donc apprendre gentiment et patiemment que l’attaque et la culpabilité
de l'ego renforcent la douleur tandis que le pardon du Saint-Esprit mène à la
joie.
67. La décision – la dernière liberté comme prisonniers de ce monde est notre pouvoir de
décision ; alors inconnue au Ciel, la décision est nécessaire ici comme
c’était notre décision d’être séparé de notre Source qui doit être
corrigée ; ceci est accompli en choisissant le Saint-Esprit au lieu de
l'ego, l’esprit juste au lieu de l’esprit faux.
68. Regarder l'ego – l’essence du pardon : regarder notre système de pensée d’ego avec la
patience et la gentillesse de Jésus et du Saint-Esprit qui ne jugent pas ;
c’est donc la culpabilité qui nous empêche de regarder notre particularité
soutenant ainsi l'ego et gardant sa vraie nature cachée ; c’est regarder
sans jugement nos pensées d’attaque qui défait l'ego, ainsi regarder l'ego sans
peur ni culpabilité est l’essence de la Correction.
69. Le rire – le Cours nous demande de ne pas prendre l'ego et son monde sérieusement car
ceci les rend réels dans nos esprits ; il nous pousse plutôt à rire
gentiment au système de pensée de l'ego et à toutes ses prétendues
conséquences, nous rappelant à la fin de rire à la «petite idée folle».
70. Les périodes de dérangement
– notre culpabilité et notre peur ne peuvent pas être
défaites sans s’en être occupées à travers les occasions de pardon que le
Saint-Esprit utilise ; ce regard honnête à l’intérieur de nos esprits avec
Jésus et le Saint-Esprit – un processus que l'ego nous déconseille
– est ce qui mène aux périodes d’inconfort et d’anxiété que nous pouvons
inévitablement ressentir dans le processus de passer de l’esprit faux - à
l’esprit juste.
71. Apporter la noirceur (illusions) à la lumière (vérité) – le processus de défaire le démenti et la dissociation exprime la décision
d’amener la culpabilité à la lumière du Saint-Esprit afin d’être regardée et
pardonnée plutôt que de la conserver avec crainte dans la noirceur de nos
esprits inconscients où elle ne pourrait jamais être vue et défaite ;
vivre dans les illusions apporte douleur et maladie, les apporter à la vérité
est la guérison et le salut.
72. Le pont – le symbole pour la transition de la perception à la connaissance et
utilisé différemment pour signifier le Saint-Esprit, le Monde Réel ou le
dernier pas de Dieu ; aussi employé pour désigner le transfert de la
fausse à la vraie perception et le Monde Réel.
73. La mémoire de Dieu – la dernière étape de la Correction, laquelle suit la vision de la face du
Christ dans tous nos frères et précède le dernier pas, pris par Dieu
lui-même ; nous nous rappelons Dieu à travers le pardon défaisant ainsi
toutes les croyances en la séparation qui nous dissimulent Sa présence.
74. Le dernier pas – ce pas, appartenant à Dieu, se produit lorsque la Correction est complète
et que toutes les interférences de l'ego ont été enlevées ; quand plus
rien ne reste pour nous séparer de Dieu, Il fait le dernier pas, nous élevant
jusqu’à Lui-même ; strictement parlant, Dieu ne fait pas de pas et le
terme réfère plutôt à nos expériences de retour à la Source que nous n’avons
vraiment jamais quittée.
75. Les relations particulières
– ce sont les relations où nous projetons notre culpabilité
et que nous utilisons comme substituts à l’amour et à notre vraie relation avec
Dieu ; ce sont les défenses qui renforcent notre croyance dans le principe
de pénurie tout en prétendant le défaire – faisant ce qu’elles voudraient
défendre ; en effet les relations particulières essaient de combler le
manque que nous avons perçu en nous en prenant aux autres, considérés bien sûr
comme séparés, et en renforçant la culpabilité, qui vient en fin de compte de
ce que nous croyons être séparé de Dieu ; c’est la pensée d’attaque qui
est à l’origine de notre sentiment de manque ou de pénurie ; toutes
relations commencent en ce monde par les relations particulières puisqu’elles
commencent par la perception de séparation et de différences, que le
Saint-Esprit doit alors corriger par le pardon, afin de rendre la relation
sainte.
Il
y a deux formes de relations particulières : la relation particulière de
haine qui justifie la projection de la culpabilité par l’attaque et celle
d’amour particulier qui dissimule l’attaque sous l’illusion d’amour, laquelle
nous fait croire que nos besoins spéciaux sont satisfaits par des personnes
spéciales dotées de qualités spéciales, ce pour quoi nous les aimons : en
ce sens l’amour particulier équivaut à la dépendance, qui entraîne mépris ou
haine.
76. La projection – loi fondamentale de l’esprit : la projection fait la perception
– ce que nous voyons à l’intérieur de nous détermine ce que nous voyons à
l’extérieur de notre esprit.
Esprit
faux : renforce la culpabilité en la déplaçant sur autrui, en
l’attaquant et en niant sa présence en nous-même ; elle essaie de faire
passer notre culpabilité de la séparation de nous-même sur les autres.
Esprit
juste : c’est le principe de l’extension, qui défait la
culpabilité en permettant que le pardon s’étende (se projette) par nous.
(Note :
en anglais « to forgive is to overlook » se
traduit : « pardonner, c’est passer sur ce qui n’est jamais arrivé, ou
aller au-delà de ce que nos sens nous montrent.)
Glossary-Index
for A Course in Miracles, Kenneth Wapnick, PH.D.
Traduction libre par
Stella Pilon – 2011.